Débroussailler avant l’été : avec quels outils ?

Négligé pendant l’hiver un jardin ou un terrain peut vite être envahi d’une végétation dense, de mauvaises herbes et de ronces. Un simple désherbage ne suffit pas, il faut débroussailler pour se débarrasser de tout ce qui est superflu. Pour travailler efficacement, utilisez les bons outils : débroussailleuse, coupe-bordure, taille-haies, scie à branches, sécateur, faux ou faucille…Outils à moteur et à main s’associent pour un résultat optimal.

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Puissante et tout-terrain, la débroussailleuse est l’outil idéal pour éliminer les ronces, les herbes hautes et toute végétation drue. En plus, elle est étudiée pour couper dans les endroits les plus escarpés. Il existe deux principaux modèles : portatif ou sur roues.

• La débroussailleuse portative dispose d’une tête de coupe à fil ou à lame interchangeable en fonction des végétaux à couper qui peut permettre une coupe jusqu’à plus de 50 cm de large. La débroussailleuse peut être électrique (à brancher sur secteur), thermique (à essence) ou sur batterie (autonome). En général, elle est équipée d’un harnais pour faciliter son utilisation mais son poids peut être rébarbatif. Les modèles à double guidon sont plus faciles à manipuler dans les terrains accidentés.
• Les modèles tractés type tondeuse ou motofaucheuse se manœuvrent comme des tondeuses à main et sont idéales pour les plus grandes surfaces. Leurs puissances évoluent entre 3 et 5 kW et leurs grandes roues arrière ainsi que leur avant profilé facilitent leur accès dans la végétation dense. Elles sont souvent équipées de moteur thermique 4 temps et développent de 3,5 à 6,5 CV. Parfaites pour les ronciers mais peu pratiques à manipuler sur les terrains en pente. Les modèles avec possibilité de réglage de hauteur de coupe sont pratiques pour les grands terrains où il y a multiplicité de végétation.

Sur roues, il existe aussi des débroussailleuses autoportées types tondeuses-tracteurs avec des puissances allant de 8 à 20 CV. Ces modèles promettent une grande largeur de coupe, jusqu’à plus de 90 cm. Leur utilisation peut être dangereuse sur des terrains trop pentus à moins qu’elles ne soient équipées d’un blocage de différentiel.

Une fois la débroussailleuse passée, le coupe-bordure permet d’effectuer un travail de finition. Il parvient dans les endroits les plus inaccessibles : talus, autour des massifs et des rocailles. Sa tête de coupe au bout d’un long manche est munie d’un carter pour éviter les projections.

Le coupe-bordure peut être thermique ou électrique. Les modèles thermiques, avec leur puissance variant entre 700 et 1000 W, sont adaptés aux grandes surfaces. Les coupe-bordures électriques conviennent mieux aux terrains à proximité des habitations en raison de leur obligation d’être raccordés au secteur. Ils sont aussi en général moins puissants.

On associe souvent le coupe-herbe au coupe-bordure, pourtant il affiche des puissances nettement supérieures (de 1 à 3 kW) qui lui permettent de s’attaquer aux broussailles plus envahissantes, aux ronces et aux chardons.

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• Le taille-haie thermique ou à batterie intervient en complément de la débroussailleuse pour couper les haies qui risquent de déborder sur la voie publique. Doté d’une grande lame dentelée, parfois télescopique pour travailler en hauteur, il affiche une puissance allant de 400 à 1100 W. Pour de petits travaux d’entretien, un taille-haie sur batterie ou électrique convient. Ce qui importe, c’est l’espace entre les dents plus ou moins adapté aux différents végétaux : pour des haies avec une végétation classique, un écart de 20 à 25 mm entre les dents est préconisé.
• La scie d’élagage à couteaux est parfaite pour des branches de diamètre inférieur à 6 cm. Avec sa lame repliable, il s’agit d’un outil à garder sous la main lors des séances de débroussaillage.

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Faux et faucilles sont les outils à main indispensables pour les herbes hautes difficiles à tondre.

La faux dispose d’une longue lame de 60 à 90 cm au bout d’un manche muni de deux poignées pour faciliter sa manipulation. Tout est dans le geste du balancier, qui a l’air simple, mais qui nécessite une certaine maîtrise de l’outil. Pour être efficace, il est aussi important de préserver le tranchant de la lame en l’aiguisant régulièrement.

La faucille s’apparente à la faux mais en plus petit. Elle se compose d’une lame courbe au bout d’une poignée. Elle est réservée aux petites surfaces, là où la faux ne peut aller. Comme pour la faux, il faut penser à affuter régulièrement sa lame pour qu’elle reste coupante.

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